TEMPLES &
PALAIS
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OUEST DE
KYOTO
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KINKAKUJI
( Pavillon d'Or ) :
***** Si vous ne devez voir qu'une chose que ce
soit celle là ! Ce batiment fragile et élégant date de 1397. Construit par
le Shogun ( dictateur militaire ) Askikaga Yoshimitsu, il
devint après sa mort un temple Zen. Incendié en 1950 par un pretre, il a
été reconstruit à l'identique. Cet épisode a d'ailleurs inspiri un très
célèbre roman de Mishima Yukio ( Le pavillon d'Or ).
Le Pavillon d'Or doit son succés à sa
position exceptionelle près d'un étang qui reflète son image. Une illusion
de "flottement" s'impose alors. Même si côté doré n'est pas toujours le
plus esthétique, l'ensemble est superbe. Si vous avez la chance de le voir
en hiver, sous la neige, vous assisterez alors à un spectacle
unique |
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RYÔAN- JI
: : *** Ce
temple bouddhique de la secte Zen Rinzaishû date de 1450, et
fut détruit par un incendie en 1797. Trés célèbre par son jardin Zen de
sable et de pierre ( karasansui ) qui fut dessiné par Sôami
vers 1455.
Long de 23 mètres et large de 9, cet
espace de sable, ratissé chaque jour, évoque les vagues de la mer
entourant 15 îles, figurées par des rochers. Celles ci sont
réparties en 3 groupes ( 5,2,3,2,3) .
De quel point que l'on se trouve autour
du jardin, il est possible de ne voir que 14 "îles". Métaphore selon
certains, expliquant que l'on ne peut jamais connaître entièrement la
vérité...
Le reste du temple est composé de
plusieurs très beaux bâtiments, dont des salles ornées de fusumas
peints. |
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NISHI
HONGANJI : ( Temple de l'Ouest )
*** Bati par Toyotomi Hideyoshi* en
1591, pour en faire le siége de la secte Jôdo Shin Shû
installée auparavant à Higashiyama depuis 1224.
La porte principale ( Sei Mon )
vous mène devant le batiment principal, célébre pour les statues
d'Amida, du prince Shôtoku et du prêtre Hônen. La
taille de l'édifice est imposante, et la salle de prière tout en bois, est
décorée de portes coulissantes ornées de phoenix de l'école
Kanô*.
Ne manquez pas la visite des batiments
situés au sud. Sous la conduite d'un moine, admirez les appartements
abbatiaux dont la décoration provient des anciens appartements du
chateau de Fushimi ( ancien château de Toyotomi Hideyoshi*
). |
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TÔ-JI :
** Au sud de Kyôto, ce temple est
particulièrement connu pour sa grande pagode de cinq étages ( 55 m de
haut ). C'est la plus haute est la plus connue du Japon. Elle fut
reconstruite après un incendie en 1644.
Le reste du temple est tout aussi
intéressant. Bâti par l'Empereur Kammu en 796, soit quelques années
après la naissance de Kyôto, la plupart des bâtiments subit les affres des
combats et furent régulièrement reconstruits à l'identique. La salle
principale ( Kon Dô ) fut construite sur l'ordre de Toyotomi
Hideyoshi en 1599. On peut y admirer la triade du Bouddha Thérapeute
Yakushi Nyorai.
L'autre bâtiment très intéressant est le
Kô Dô. Salle de prédication, elle contient 21 statues entourant
celle du Dai Nichi Nyôrai. L'ensemble des statues datent de la
période Héian, bien que Toyotomi Hideyoshi restaura six d'entre
elles abîmées par les combats. |
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NIJÔJO ( Palais du
Shogun ) : ** La demeure des
Shoguns Tokugawa ( Chefs militaires de 1600 à l'ère Meiji ) à
Kyoto. Richement décorée à partir des éléments du chateau de
Fushimi,( ancien
chateau-fort de Kyoto ), il s'agit
plus d'une résidence que d'une forteresse.
La sécurité n'était pas pour autant
abandonée : douves, planchers "siffleurs" qui avertissent de l'arrivée de
quelqu'un. A l'époque où les assassinats étaient monnaie courante les
shoguns prenaient leurs précautions.
C'est la visite des appartements
du Shogun qui est la plus intéressante. Regardez bien les paravents
richement décorés, et les shojis ( portes coulissantes ). Ils ont
été peints par Kanô Tanyû. |
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DAITOKU-JI :
*** Au Nord de Kyôto, cet ensemble de plus de
25 temples réunis autour du temple principal ( Butsu Den ) est un
élément capital de la visite de la ville Impériale. Ce temple élevé en
1324 à la demande de l'Empereur Go Daigo fut rapidement
réputé pour la richesse des temples et des trésors conservés.
Le Daisen In ( le plus connu des
bâtiments ) bâti en 1509, est célèbre pour ses Fusumas* peints par
Sôami , Kanô Motonobu, et Kanô Yukinobu. L'ensemble des temples est
entouré de 3 jardins de style Kare Sansui attribués à Sôami.
Le Butsu Den ( Temple principal ) date de 1664.
caractéristique de l'architecture Zen, il contient des statues du
Boudhha Sakyamuni, de ses disciples Anan et hatto et du prêtre
fondateur Daito Kokushi.
Durant la visite, n'oubliez pas
également de visiter les temples Shinju An, Juko In ( où Sen no
Rikyu se donna la mort ),
Sôken In ( où furent célébrées les obsèques de Nobunaga Oda en 1582
). |
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VILLA
KATSURA ( Villa Impériale ) :
*** Situé dans la banlieue Sud-Ouest de Kyôto, ce
palais Impérial fut construit à partir de 1642 par Kobori
Enshû. Il est bati le long de la rivière Katsura qui lui donne
son nom, et est considéré comme un joyeau de l'architecture traditionelle
de type Shoin.
Construit avec des bois précieux,
ce palais est décoré avec une foule de détails artistiquement élaborés.
Pourtant l'ensemble reste simple et dépouillé, presque austère.
Mais c'est le jardin de cette villa qui
reste le plus fascinant. Dessiné avec des courbes et des niveaux,
il réserve toujours une nouvelle surprise au visiteur. Une ile se
trouve au mileu du grand lac qui entoure la villa. Un pont de pierre au
pied du pavillon de thé représente le fameux paysage d'Ama no
Hashidate. |
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MYÔSHIN JI : * Situé dans l'Ouest
de Kyoto, pas très loin du Ryoan-Ji, ce sanctuaire, construit en
1338, comporte 43 bâtiments ( Tatchû ) entourés par une
enceinte et une porte monumentale ( Sammon ) de 15 mètres de haut,
bâtie en 1599 dans le plus pur style Momoyama.
Le Myôshin Ji est un temple de la secte
Zen Rinzai, comme le Daitoku-Ji. Il renferme de superbes peintures
de l'école Kanô. L'autre grande particularité du temple est la
cloche du monastère ( Bonshô ). Fondue en 698, elle est à la
fois la plus ancienne du Japon, et également l'une des plus
impressionnantes. Elle est abritée par un beffroi ( Shôrô )
imposant.
Ne manquez pas la salle de lecture (
Kôdô ), dont le plafond est orné d'une peinture de dragon célèbre (
Unryû-zu ). Celui-ci semble vous regarder fixement de quelque
endroit de la pièce où vous vous trouvez. |
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TENRYÛ-JI : **
Le plus grand temple du
quartier Arashiyama, situé à l'ouest de Kyôto. Fondé en 1339
par le premier Shogun de la lignée des Ashikaga, Takauji, en l'honneur de
l'Empereur Go-Daïgo. Le pouvoir shogunal installé auparavant à
Kamakura revient à Kyôto, et décide de l'embellir. Ce temple est le
premier édifice de la dynastie Ashikaga.
Le temple, reconstruit à l'identique en
1900, est célèbre pour son jardin attribué à Sôseki qui fut le
supérieur du temple. Mais c'est surtout l'immense parc de Kameyama,
situé en arrière qui est célèbre. Au XIII ème siècle, l'Empereur y avait
planter des cerisiers de Yoshino, que l'on peut admirer au
printemps. |
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SANZEN IN: *
A quelques kilomètres au
nord de Kyôto, dans le village d'Ohara, le temple Sanzen-In fut fondé au
IX ème siècle par le prêtre Saichô. La salle principale présente la
particularité d'avoir un plafond en forme de carène inversée. Elle fut
bâtie en 985 par le prêtre Eshin ( 942-1017 ).
Les représentations religieuses sont
nombreuses. Si les 25 Bosatsu du plafond sont en partie effacés, les
statues d'Amida sont, elles, remarquables. Elles furent également
exécutées par Enshin. A l'arrière de ce temple dans le jardin, se trouvent
les tombes des Empereurs Go Toba ( 1179-1239 ) et Juntoku (
1197-1242 ).
Ne manquez pas de visiter également à
Ohara, le Jakkô In. Ce couvent féminin est celui où se retira
l'impératrice Kenreimon in, mère de l'Empereur-enfant
Antoku, qui périt à 7 ans à la bataille de Dan no
Ura. |
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SAIHO-JI : ***
Au sud d'Arashiyama, ce
temple est très célèbre pour son plus beau jardin de mousses de
Kyôto. C'est de là d'ailleurs que vient son surnom : Koke dera ( Temple
des mousses ). Fondé en 731 par le prêtre Gyôki ( 670-749 )
sur l'emplacement d'une villa du Prince Shôtoku.
Rebâti en 1339 par le prêtre
Sôseki à qui l'on attribue la création du jardin, comme celui du
Tenryû-Ji ( voir plus haut ). Ce célèbre jardin est constitué par une
vingtaine de mousses différentes qui recouvre l'ensemble des
pierres, racines et arbres. La visite est particulièrement recommandée
après une averse....
L'étang du Jardin représente la forme de
l'idéogramme "Kokoro" ( coeur, esprit ).On peut y apercevoir
également un élégant pavillon de thé. Pour visiter ce temple, une
réservation est préférable. |
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KITANO TEMMAN GÛ: ** Histoire peu
banale que celle de ce temple. Fondé en 947 à la mémoire de
Sugawara no Michizane, historien et poete, célèbre pour sa
connaissance des classiques chinois. Il fut exilé à Kyushu après avoir été
ministre à la cour. En 903, à samort, une série d'orages et
d'incendies s'abattirent sur la capitale Impériale. Persuadé de la colère
du poète, les habitants de Kyôto lui bâtirent de temple pour apaiser son
esprit.
Le temple, reconstruit en 1607
est du plus pur style Gongen avec sa toiture de style
Iriyamoya à double fronton ( Chidori Hafu et Kara Hafu ). Il a
servit de modèle au sanctuaire Togoshû de Nikko.
La partie la plus ancienne est celle du
Ema Dô, où les étudiants déposent toujours talismans et ex-voto (
ema ) à la veille des examens. Chaque 25 février, sous les pruniers
du temple du temple, une cérémonie du thé en plein air est
organisée. |
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NINNA JI : **
Situé au sud du très célèbre
Ryoan Ji, ce temple fut construit en 886, soit environ 100 ans
après la création de Kyôto. Il comprenait, à l'origine, 60 temples
et dépendances et était le siège de la branche Omuro de la Secte
Shingon. Ninna Ji devint ensuite célèbre lorsque
l'Empereur Uda s'y retira après son abdication en 897.
Ce temple devint alors le lieu de
retraite de plusieurs Empereurs retirés assez puissants, qui firent de
Ninna Ji l'un des temples les plus influents de Kyôto. En effet, le
principe de " l' Empereur retiré" était souvent une politique de
gouvernement permettant de gouverner sans s'exposer
directement.
A cause des incendies successifs, les
bâtiments que vous pouvez admirer datent de 1634 pour une petite
partie et de 1887 pour les principales salles. Admirez surtout la
pagode à 5 étages et le remarquable jardin visité particulièrement
à sa floraison le deuxième semaine d'avril. Un pavillon de thé du 17éme
siècle ( Ryoaku Tei ) est également superbe. |
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DAIKAKU JI : ** Ce temple, situé
sur les hauteurs ouest de la ville, fait partie de l'histoire du Japon.
Bâti en 830 par le deuxième empereur régnant à Kyoto, l'Empereur
Saga ( 786-842 ), il fut à l'origine un palais Impérial. Les joutes
littéraires et les promenades en bateau sur le célèbre étang de style
Osawa furent parmi les plus connues de Kyôto. En 876,
l'Empereur Seiwa décida de convertir ce palais en temple, en l'honneur
de Kukai, fondateur de la secte
Shingon.
Mais le vrai destin de ce temple va
surgir en 1336, quand les Shogun Ashikaga
prennent le pouvoir et nomment un nouvel empereur Kômyô. L'ancien
Empereur destitué s'installe au Daikaku-Ji et y débute une révolte contre
le nouveau pouvoir. En représailles, le temple est entièrement rasé en
1338, et l'Empereur doit s'enfuir. Reconstruit 5 ans plus tard, le
temple a néanmoins perdu sa taille originale, et surtout l'aspect si
raffiné de l'ancien palais.
Le destin ne s'arrêta pas là. En
1477, la Guerre d'Onin détruit toute cette partie de Kyôto, et le
Daikakuji également. Il faudra attendre 1626, pour connaître les
bâtiments que nous voyons aujourd'hui. |
EST DE KYOTO
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GINKAKUJI (
Pavillon d'Argent ) :
**** Bien moins
célèbre que le Pavillon d'Or, ce temple n'en mérite pas moins
l'attention. Edifié en 1482, par le Shogun Ashikaga
Yoshimasa qui visait à concurrencer le Pavillon d'Or, il
reste inachevé. En effet, les plaques d'argent qui devaient
lui donner son nom ne furent jamais posées.
Et pourtant, la légèreté de la
structure et le raffinement de ses décorations le rendent
particulièrement précieux. Il renferme, également v, une statue de
Jizô Bosastu.
Le jardin du temple est attribué à
Sôami. Il représente un paysage de la Chine occidentale.
Composé de deux parties, il réunit les jardins de type
"étang" et également de type "jardin de pierre"
d'inspiration Zen. |
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KIYOMIZU
DERA : ( Temple de Kiyomizu ) ***** Situé sur la montagne qui entoure Kyotô à
l'Est, ce temple surplombe la ville, dont il est l'un des
monuments les plus visités.
Bati en 798, puis
reconstruit en 1633 sur un pic rocheux, le temple est
construit sur un ensemble de pilotis hauts d'une vingtaine de
mètres. Lorsqu'on se tient sur la terasse, au coucher du soleil,
on a une vue superbe sur Kyoto.
Une pagode à trois étages
se trouve à l'entrée du temple. Des jardins et des petits
sanctuaires au nord du temple ( Jishu Gongen ) sont à
visiter. |
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SANJUSANGEN DÔ : ***** Construit
en 1164 et reconstruit en 1266, ce temple renferme
plus de 1.000 statues de bois représentants des divinités
boudhistes. Ces statues sculptée par Tankei, Kôzyô et Unkei
sont réunies dans une vaste salle, dominés par 28 immenses statues
de dieux protecteurs. Enfin la grande statue de la déesse de la
compassion Senju Kannon, à qui le temple est dédié,
date de 1254.
Le nom de Sanju Sangendô provient
des trente trois baies qui compose la salle, soit au total 60
mètres. C'est la distance choisie pour le traditionnel tir de la
première flèche de l'année ( Tôshi-ya ) dans ce temple chaque
15 janvier. Cette tradition date de l'époque
Edo. |
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HEIAN JINGÛ : ( Sanctuaire Heian ) : *** Symbolisant parfois Kyôto à cause de son
architecture très caractéristique, ce temple est pourtant l'un des
plus récents de la capitale. Construit en 1895 après le
transfert de la capitale Impériale vers Tokyo, il est dédié au
premier ( Kammu 736-805) et au dernier ( Kômei
1831-1867 ) Empereur ayant résidé à Kyôto.
Ce sanctuaire Shintô a été bâti à
l'identique du Palais Impérial de l'époque Héian. Un immense
Torii en ouvre l'entrée, et les bâtiments, disposés en U,
encadrent une immense esplanade.
La plus belle partie de la visite
concerne les jardins, situés derrière le sanctuaire. Un pont
couvert surmonté d'un phoenix, vous conduit vers le Shobi
Kan, provenant de l'ancien palais impérial avec ses Fusumas
peints par Mochizuki Gyokukei) |
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NANZEN-JI: *** Grand
temple bouddhiste Zen de la branche Rinzai ( comme le
Ryôan-ji ). Il va connaître une histoire extrêmement mouvementée
pleine de destruction et d'incendies.
Bâti en 1291, il fut
attaqué et détruit par les terribles Yamabushis du mont Hiei (
Enryaku-ji) en 1393. Reconstruit, il sera de nouveau incendié en
1447, puis encore en 1467 ( guerre d'Onin ). Toyotomi
Hideyoshi, puis Tokugawa Ieyasu le rebâtirent à nouveau.
Sa construction et restauration ne s'achèvera qu'en
1909.
Ce temple reste célèbre pour ses
peintures de Kanô, artiste très réputé, qui décora le Nishi
Hongan-ji et le Nijô-jo. Un très beau jardin de pierre et de sable
dessiné par Kobori Enshû, se trouve non loin du
Nanzen-in, jardin de style de l'époque de
Kamakura. |
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FUSHIMI INARI TAISHA : **** : Ce sanctuaire Shintô ( religion officielle du
Japon ) est très célébre pour les rangées de Torii de bois (
portique symbolisant ll'entrée d'un sanctuaire ).
Construit en 711, et
reconstruit en 1499, il est dédié à Ukanomitama no Mikoto,
fille d'Izanagi et Izanami, les dieux fondateurs du
japon.
Plus de 10.000 torii
offerts au temple en offrande forment de longues allées sur des
kilomètres. Laissez vous gagner par la magie de l'endroit et
gravissez la colline. La ballade est couronnée au sommet par
la vue de Kyotô. |
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BYÔ-DÔ-IN ( Le temple du Phenix ) : ***** Temple bouddhique de la secte Jôdô fondé en
1052 à Uji au sud de Kyôto.
Célébre par la salle principale (
Hôdo) contenant une grande statue d'Amida ( Grand
Bouddha ) de 3 mêtres de haut, en bois, attribuée au prêtre
Jôchô. Reposant sur un lotus sculpté, il est entouré de 12
statuettes le réprésentant sous ses autres émanations. Les peintures
des panneaux intérieurs attribuées à Tamenari Takuna
représentent le Paradis d'Amida. Sur le toit, deux
phénix protégent le batiment.
Le reflet du temple dans le lac
situé juste à l'avant renforce la légéreté et la grâce du
bâtiment. |
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HIGASHI HONGANJI
: ( Temple de
l'Est ) ** Bati par
Tokugawa Ieyasu* en 1602, pour faire pièce à
l'imposant Nishi Honganji bati par Toyotomi Hideyoshi.
Reconstruit en 1895 aptès un incendie
spectaculaire.
Ce temple est le siège de la secte
dissidente du Jôdo Shin Shû. Le Daisho Dô possède le
plus grand toit en bois du monde. Celui-ci est de style
Irimoya et possède deux niveaux superposés. La grande salle à
l'intérieur possède une statue de Shinran (attribuée au
prêtre lui-même).
Après la visite, n'oubliez pas de
visiter à l'est du temple, le jardin Shosei En déssinés par
Ishikawa Jôzan. |
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TOFUKU JI
:* Situé sur les hauteurs de
Higashiyama ( Est de kyôto), ce temple, peu connu du grand
public, est l'un des plus beaux de Kyôto. Fondé en 1326 par
le moine Ben en, il fut malheuresement détruit par un
incendie en 1881. Reconstruit à l'identique entre 1911 et 1927, il
renferme néanmoins de très nombreux trésors artististiques
originaux sauvés des flammes.
La plus ancienne porte en bois du
Japon ( XIVéme siècle ) donne accés au temple. A l'intérieur de
celui-ci se trouvent des statues très célébres, dont une peinture de
Chô Densu ( "l'entrée du Bouddah Sakyamuni au Nirvana"
).
Un pont couvert sur de hauts
pilotis permet d'accéder à la salle du fondateur, ainsi qu'à un très
beau jardin. |
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LE
CHEMIN DES PHILOSOPHES :
** Appelé ainsi en référence aux nombreux
moines qui méditaient en silence tout au long de ce chemin, cette
promenade dans le nord de Higashiyama ( Est de Kyôto ) est
l'un des moments les plus agréables de la visite de la ville. Loin
des voitures et du bruit, vous pourrez ainsi découvrir plusieurs
temples et parcs peu connus et pourtant tout à fait dignes
d'intérêt.
Débutez votre promenade en partant
de Heian Jingu, et dirigez vous vers le temple Nanzen-Ji que
vous pourrez visiter. A partir de cet endroit vous allez flâner le
long d'un petit cours d'eau dans la nature et visiter plusieurs
temples remarquables ( Zenri Ji, Honnen In, et le fameux
Ginkakuji ( Pavillon d'Argent ).
Naturellement, si vous avez choisi
le mois d'Avril ( Cerisiers en fleurs ) ou le mois de
Novembre ( Erables rouges ), la promenade devient alors un
véritable émerveillement. |
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VILLA SHUGAKU- IN
: ( Villa Impériale )
*** Au nord-est de Kyôto, sur les basses
pentes du mont Hiei, les trois villas impériales se partagent
les 28 hectares du superbe parc où se trouvait auparavant le
temple Shogaku qui disparut au XVéme siècle.
C'est Tokugawa Ieyasu qui
ordonna la création de ces villas pour l'Empereur retiré Go
Mizuno O ( 1596-1680 ). La villa supérieure ( Kami no Chaya
) fut achevée en 1569. Elle est la plus importante et la plus
belle des trois. La vue sur Kyôto est superbe, par dessus un étang
suspendu. La villa intermédiaire ( Naka no chaya ) à
l'origine un temple pour la fille de l'Empereur devint à son tour
une villa en 1885. Elle possède des peintures attribuées à Gukei
Suiyoshi. La villa inférieure ( Shimo no Chaya ) est
célèbre pour le jardin qui l'entoure.
Comme tous les bâtiments
impériaux, vous devrez vous inscrire à l'avance pour pouvoir
visiter ces jardins et ces villas. Ceci est vrai également pour la
villa Katsura ( ci-dessus ) et le palais Impérial (
Gossho ). |
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GOSHO (
Palais Impérial ) : *** Il couvre à
lui tout seul 51 hectares au coeur de la ville, accesible par 9
portes. D'une sobriété imposante, il ressemble au sanctuaire
d'Isse ( le plus vieux et le plus prestigieux sanctuaire
Shintô du Japon )
La résidence impériale proprement
dite, couvre 11 hectares. La salle d'honneur ( Shishinden )
est lieu de toutes les grandes manifestations, comme le couronnement
ou les voeux du Nouvel An.
Au sud du parc, deux autres
résidences Impériales ( Sendo Gosho et Omiya Gosho ) sont
réservés à la famille de l'Empereur. Ce dernier ne se visite
pas.
Attention : Il faut réserver au moins 24 heures à
l'avance pour visiter ce palais. |
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DAIGO JI : ** Situé dans
la banlieue Sud Est de Kyôto, ce monastère est composé d'environ
70 bâtiments. Divisé en 2 parties, le Kami Daigo et le
Shimo Daigo, il comporte également une pagode la plus
ancienne du Japon. Haute de cinq étages ( 47 m ), elle fut
construite en 951, avec sa flèche actuelle de 12 mètres.
Daigo-ji est étroitement lié à
Toyotomi Hideyoshi. Celui ci l'avait fait restaurer pour y
célébrer la fête des cerisiers en fleurs ( Sakura ), le
"Daigo no Hanami". Mais 2 mois après son achèvement,
Hideyoshi mourut.
En hommage, cette cérémonie est
toujours célébrée dans ce temple tous les 15 Mars de chaque
année. Une parade de figurants en costume de l'ère
Momoyama, célèbre la fête que Toyotomi Hideyoshi n'aura
jamais connue. |
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CHION-IN : ** Siège de la
secte Jôdô, ce temple fondé en par Hônen en 1211 est
l'un des plus vastes de Kyôto. Mais c'est à l'époque Edo vers
1650 que le Shogun Tokugawa apporta son soutien à cette secte
et agrandit sensiblement le temple.
Le bâtiment principal (
Hondô ) construit pour abriter la statue en bois de
Hônen, est l'un des bâtiments en bois les plus massifs du
Japon, symbole de la puissance à l'époque du clan Tokugawa. La
taille des piliers supportant le toit immense démontrent
parfaitement les dimensions impressionnantes de
l'édifice.
La décoration des appartements du
supérieur du temple sont attribués à Kanô. Enfin, admirez la
grande porte d'entrée ( Sammon ), considérée comme la plus
belle porte monumentale du Japon. |
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ENRYAKU-JI:
***
Célébre dans
l'histoire de Kyôto, ce temple bâti sur les pentes du mont
Hiei, dominant la capitale, était le siège des terribles
Yamabushis. Ces moines-soldats ( sôhei )qui n'hésitaient pas
à utiliser la force contre la cour ou les autres temples, étaient la
terreur des habitants de Kyôto.
Le temple fut bâti en 788 par
Saichô, fondateur de la grande secte Tendaï. Il devint
rapidement le plus grand temple du Japon avec plus de 3200
temples secondaires. Après de nombreuses années de razzia sur la
capitale, Oda Nobunaga détruisit le temple et ses moines guerriers
en 1571.
Reconstruit par Hideyoshi et
Tokugawa Iemitsu, les temples actuels. Visitez le Hihôkan,
classé Trésor National, où se trouvent les trois lanternes de
Saichô. Egalement important, le Shakado qui contient une
statue sacrée du Bouddha . Pour atteindre ce temple, il vous faudra
emprunter un téléphérique, le Mont Heie étant lui même à une
bonne heure de la gare de Kyoto. |
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KENNIN-JI: **** Situé
derrière le quartier des Geikos de Gion, ce temple doit sa
célébrité autant par ses nombreux et superbes bâtiments que par ses
jardins et ses allées. Bâti en 1202 par le prêtre Eisai (
1141-1215), le Kennin-ji fut le premier temple Zen du Japon.
C'est également ici que fut crée la secte Renzai que
dirigeait Eisai. En 1256, le temple fut brûlé, durant des
combats et presque entièrement détruit en 1556, durant la
période d'unification du Japon.
Les bâtiments actuels, parfaites
copies du temple original, datent du 16 éme siècle. Seule une porte
( Chokushi Mon ) reste authentique et proviendrait de la
demeure des anciens dirigeants Taïra, située à Rokuhara, près
du Kennin-Ji.
La visite du bâtiment principal (
Butsu-Den ) et du sanctuaire Marishiten permettent de
voir les remarquables peintures de Kaiho Yusho ( 1553-1615 ).
De nombreux paravents et fusumas ( cloisons mobiles ) sont
ainsi présentés chaque année en Novembre. La visite de la
maison de thé, n'est malheureusement pas possible. |
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SENNYU-JI: ***
A quelques centaines de mètres du Tofukuji,
un temple se tapit au fond d'une vallée. Entourés par des collines
boisées, et hors des circuits touristiques, il est un véritable
havre de paix au milieu de la capitale Impériale. Fondé en
1218 après les terribles guerres que se livrèrent les Taïra
et les Minamoto, il serait bâti sur l'emplacement d'un ancien temple
érigé par Kobo Daishi ( Kukai ) à son retour de Chine.
Le grand prêtre de la secte
Shingon, Shunjo ( Gachirin Daishi ) essaya dans les
années troubles du Mappô, période de peur de fin du monde, de
rassembler les pensées de toutes les sectes bouddhistes du Japon.
Mais la montée en puissance de la secte rivale du Tendaï, le
poussa à rechercher l'appui Impérial. Ce dernier fut accordé par
l'Empereur cloîtré Go-Toba.
En reconnaissance pour cette aide,
le Sennyu-ji abrite depuis des siècles de nombreuses tombes
Impériales, ainsi qu'une superbe collection de portraits des
souverains du 13 éme et 14 éme siècle. On peut également y admirer
une très belle statue du prêtre Yokihi. Mais c'est surtout
l'impression de calme et de repos qui vous permettra de terminer une
journée de visite, dans un endroit particulièrement indiqué pour le
calme et la
méditation. | |
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